Pour rechercher une sépulture dans un cimetière à l’étranger, parcourez l’aperçu par pays, au bas de la page.
Cimetières à l’étranger
Cimetières à l’étranger
Lorsque, durant la Première Guerre mondiale, l’armée belge n’opère plus que sur un tout petit morceau de territoire inoccupé, la quasi-totalité des services de l’arrière-front et un grand nombre d’hôpitaux se trouvent en France. Beaucoup de soldats y succomberont à leurs blessures ou à l’épidémie de grippe espagnole, qui fait rage à la fin de la guerre. Ils seront inhumés en différents endroits du pays, sur les vastes pelouses d’honneur de Calais et du Havre, dans le Nord, ou ailleurs dans le Sud, s’ils avaient été envoyés là en raison de pathologies pulmonaires.
France
Au total, près de 4000 Belges sont enterrés en France, tant des militaires tombés au combat que des victimes civiles de la guerre. L’État français entretient leurs sépultures pour le compte des autorités belges. Les stèles se caractérisent par une grande variété. On rencontre à la fois des croix du modèle français, des stèles militaires belges ou des stèles d’un modèle local.
Pays-Bas et Grande-Bretagne
Les Pays-Bas et la Grande-Bretagne comptent un nombre nettement moins important de sépultures militaires belges.
Lors de la Première Guerre mondiale, les Pays-Bas adoptent une position de neutralité. Les soldats belges qui s’y réfugient après la chute d’Anvers sont internés. La plupart d’entre eux meurent de la grippe espagnole, qui fait des ravages dans le pays. Le plus grand cimetière militaire se trouve à Harderwijk, où un camp de réfugiés avait été créé pour les Belges pendant la guerre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre de soldats belges faisant partie d’un convoi de prisonniers de guerre en route vers l’Allemagne, perdront la vie dans le naufrage de la péniche Rhenus-127, qui heurte une mine à hauteur de Willemstad.
La Grande-Bretagne aussi compte des sépultures militaires belges. Au début de la Première Guerre mondiale particulièrement, la Belgique y envoie des blessés. Ceux qui décèdent sont inhumés sur place. C’est le cas également des militaires qui perdent la vie alors qu’ils sont employés comme ouvriers dans des usines de munitions anglaises. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Belges qui meurent en Grande-Bretagne sont généralement des marins ou des militaires appartenant à la petite armée belge qui s’était reconstituée là-bas.