Contexte historique
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le petit village de Vinkt, en Flandre occidentale, a connu une histoire très tourmentée.
En mai 1940, lors de l’ultime bataille de la campagne des dix-huit jours, les Allemands sont pris sous les feux de l’artillerie lourde belge, sur la Lys. Les chasseurs ardennais, qui se battent sur un terrain qui ne leur est pas familier, leur livrent une résistance tenace.
Les Allemands se sentent menacés. En proie à la psychose du franc-tireur, ils prennent des civils en otages et fusillent certains d’entre eux. Lorsque le village lui-même est ciblé par l’artillerie belge, les habitants regroupés ci et là sont assaillis par les obus. Cet épisode coûtera la vie à plus de 100 d’entre eux.
Après la guerre, un monument est érigé et un grand espace engazonné est aménagé, sur lequel sont alignées de petites croix portant le nom des victimes. À l’extrémité de cet espace se trouve la pelouse réservée aux militaires. Leurs sépultures sont surmontées de simples croix en béton, souvenirs éternels de l’un des épisodes les plus meurtriers de la guerre.
Victimes
5 Seconde Guerre Mondiale