Contexte historique
Le 10 mai 1940, l’abbaye de Zevenkerken, à Saint-André (une section de Bruges), devient un hôpital militaire (il portera le numéro 33). Toutes les pièces sont aménagées pour accueillir les centaines de blessés qui affluent. Dans pas moins de 10 salles, les opérations se succèdent à un rythme effréné. Mais à la fin de la campagne des 18 jours, il faut se rendre à l’évidence : la situation est sans issue. Le personnel quitte l’hôpital. Les blessés non transportables sont confiés à la garde du capitaine Toussaint, médecin, qui bénéficiera de l’aide des sœurs du prieuré de Loppem.
Au cours de la campagne, 72 blessés décèdent des suites de leurs blessures. Ils sont enterrés dans le bois tout proche. Après la guerre, il ne restera ici que 26 sépultures, que les familles auront choisi de ne pas faire exhumer.
Victimes
26 Seconde Guerre mondiale (1 inconnu)
Description
Identifiées par de simples croix en pierre bleue, les sépultures sont disposées en deux rangées parallèles, avec parfois plusieurs emplacements vides entre elles. Ceux-ci correspondent aux sépultures des soldats dont la dépouille a été déplacée vers leur lieu d’origine. Le cimetière n’a pas le statut de cimetière militaire. Son entretien est assuré par les moines de l’abbaye.