Contexte historique
En raison du manque de sources, il est pratiquement impossible de retracer l’histoire de ce cimetière. La majorité des victimes militaires de la Première Guerre qui y sont inhumées tombent pendant les attaques allemandes contre la place forte d’Anvers. Les premières offensives ont lieu dès le début du mois de septembre 1914 mais, à ce moment-là, les forts de la ceinture défensive anversoise sont encore opérationnels et l’ennemi fait chou blanc. Les bombardements font néanmoins plusieurs victimes parmi les Belges.
Une fois les forts définitivement anéantis, quelques semaines plus tard, les Allemands se lancent à l’assaut des positions intermédiaires, ce qui conduit à la capitulation de la ville, le 10 octobre 1914.
C’est peu après cette reddition que « Mademoiselle Orianne », une habitante de Londerzeel (Brabant flamand), prend l’initiative d’exhumer les corps des militaires morts au combat pour leur offrir une sépulture temporaire digne de ce nom dans l’un des cimetières communaux. Le cimetière militaire de Willebroek est aménagé en 1924-1925. Les militaires inhumés dans des sépultures temporaires sont exhumés et déplacés dans ce cimetière. Quatre militaires de la Seconde Guerre mondiale y seront également inhumés, ainsi qu’un militaire polonais et quatre civils. On ignore les circonstances dans lesquelles ces derniers sont morts à Willebroek et y ont été enterrés.
Les sépultures des victimes originaires de Willebroek sont rassemblées sur un espace engazonné distinct, situé devant le cimetière militaire.
Victimes
196 Première Guerre mondiale, 5 Seconde Guerre mondiale (4 Belges et 1 Polonais), 4 civils