Contexte historique
L’assaut des alliés du 28 septembre 1918 permet à l’armée belge de dépasser la ligne de front de l’Yser et de rejoindre Courtrai, qui est libérée. Les bombardements alliés sèment la panique parmi la population, terrorisée à l’idée de se voir anéantie dans les derniers mois de la guerre.
Les Allemands battent en retraite mais se rassemblent sur la Lys. Le 23 octobre, ils parviennent à faire barrage aux alliés au canal de dérivation. En dépit de quelques assauts concluants menés les jours qui précèdent, parmi lesquels la charge de cavalerie du 1er régiment des guides, l’armée belge est à bout de souffle. Un moment de repos s’impose.
Le 31 octobre, les troupes alliées repartent à l’assaut des lignes allemandes, mais sans succès. Les 23 mètres du canal de dérivation semblent infranchissables. Ces combats feront de nombreuses victimes dans les rangs belges. Un drame à quelques encablures de la victoire… L’Armistice est déclaré quelques jours plus tard. La guerre est finie. Trop tard pour les 52 victimes inhumées à Maldegem.
En mai 1940, la région sera de nouveau le théâtre d’opérations militaires. D’intenses combats auront lieu autour du canal. Comme pendant la Première guerre, Maldegem sera prise sous le feu et l’armée belge subira de lourdes pertes.
Témoins éternels de ces épisodes meurtriers, les morts de 1918 et ceux de 1940 reposeront côte à côte.
Victimes
52 First World War (1 unidentified) – 14 Second World War
Description
Créé en 1873, le cimetière a été agrandi plusieurs fois. La pelouse d’honneur a été aménagée sur une parcelle rectangulaire, au milieu de laquelle se dresse le mât porte-drapeau. Identifiées chacune par le modèle de stèle belge type, les sépultures des rangées extérieures sont tournées vers l’intérieur et celles des rangées intérieures, vers l’extérieur. Leur entretien est pris en charge par la commune de Maldegem.