Contexte historique
Lorsqu’il arrive dans le secteur de Vroenhoven-Veldwezelt, le 30 avril 1940, le 18e régiment de ligne, un régiment d’infanterie faisant partie des unités de première réserve, se trouve face à des positions qui ne répondent pas à ses besoins. Il s’établit derrière le canal Albert, seul lieu de retranchement possible. À ce moment-là, les Belges ne se doutent pas que les ponts du canal seront incessamment pris d’assaut par l’ennemi.
Dans la nuit du 9 au 10 mai, des commandos de parachutistes allemands effectuent un raid aussi audacieux que sidérant pour neutraliser les ponts. Largués depuis des planeurs, ils fondent littéralement sur leurs objectifs, prenant les Belges retranchés totalement au dépourvu. La brèche est ouverte. En un rien de temps, le pays est envahi par les troupes terrestres allemandes. Le 18e régiment de ligne résiste mais n’est pas préparé à la Blitzkrieg dans laquelle le pays vient de basculer. Le bilan humain est lourd, tant au niveau du régiment qu’ailleurs.
Flanquant le monument communal, la petite pelouse d’honneur de Hees abrite les sépultures de quatre militaires du 18e régiment de ligne. Elles sont surmontées d’une stèle militaire belge type et, fait exceptionnel, identifiées chacune par une photo.
Victimes
4 Seconde Guerre Mondiale